Vous Avez Dit Vacances ?

Publié le 7 Juin 2007

Je cherche ce qui cloche dans ses relations ou qu'est-ce qui pourrait changer tout ça. D'abord, pour changer, faut-il encore le vouloir, ce qui n'est pas le cas. Qui dit changement, dit renouveau. Retour a une autre peur, celle de l'inconnu. Je retourne en arrière car, en cette période, si j'aurais maintenu une certaine relation, je devais partir à une certaine invitation. Ce qui m'arrangeait pas. C'était à 600 bornes de chez moi, à l'idée de me retrouver au milieu de plein d'inconnu en plus du lieu...

Je suis partie peu de chez moi, à part les voyages scolaire et pour un séjour en maison de repos, une seule fois, j'ai traversé la France pour des vacances, j'avais 20 ans.

Une prof de stage, pour me remercier de mon travail fait, m'a invité à partager ses vacances dans le Sud de la France, dans le Gard. Quel dépaysement. Je me souviens au début du séjour avoir été complètement désorientée. J'avais la frousse de me retrouver toute seule au milieu de nulle part. J'ai eu du mal à me poser et à être tranquille. J'étais déjà malade en cette période, complètement instable mentalement et là j'ai pété un plomb. Normalement j'aurais dû être toute contente de partir en vacances comme tous ces gens et être sereine et puis blabla... Quelque part j'étais contente oui, de partager cette expérience humaine et ce voyage m'avait été offert si gracieusement. Mais, oui, il y a un mais.

Les émotions, les angoisses m'ont vite rattrapées. Je suis dans un lieu inconnu qui respire le calme au milieu d'une famille aimante, avec des parents attentifs à leurs enfants. C'était lourd de gérer cette mélancolie qui m'envahissait de jour en jour. Tout était nouveau, c'était trop d'un coup, je n'avais plus aucun repère. Je devais être enthousiaste de ce séjour et à la place j'éprouvais de plus en plus de tristesse, d'angoisse... J'étais de trop... Ce lieu, cet environnement familial, quelle frustration. Je suis vite redevenue ce gosse hystérique, envahit par ses peurs. Mes émotions ont vite pris le dessus.

Malgré tout ça, je garde de bon souvenirs, j'aurais goutté à ce que sont les vacances en famille. Les joies d'être réuni, partager des moments simples, de bonheur, loin du stress, loin des contraintes du quotidien...

Au départ je devais aborder autre chose, c'est étonnant comme l'écrit amène vers l'imprévisible.

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Rédigé par Sév

Publié dans #Vous Autres

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S
0uii. on a toute la vie devant nous =D.
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S
Pour ?                                          
S
Que de peurs, d'angoisses, et d'émotions.Le bonheur des autres génère un certain malaise intérieur, si en nous  il y a la frustration qui s'est installée. Frustration du bonheur innaccessible... Frustration lorsqu'on n'a pas les mêmes repères...Frustration parce qu'on n'a pas connu les mêmes paisibles moments...Quel naturel dans la confidence.J'aime cette écriture...A bientôt sur tes écrits. Je dois quitter mais je reviendrais.Pensées
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S
Merci.                                              
P
Ok ça roule...enfin ça pousse...
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S
Cool ! Doucement quand même.                
P
Vu que personne ne s'est porté volontaire, je veux bien te pousser, par contre on va essayer d'éviter la montagne, parce qu'une fois que t'es en bas et ben...faut remonter.
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S
Super ! On reste dans les plaines, la hauteur est vertigineuse.Hop hop hop...                
S
Le charme de l'imprévisible, c'est d'écrire sur les sentiers perdus!   bise  amitié
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S
Ah oué