Extra Terrestre

Publié le 12 Août 2007

Toi, si tu as tout oublié, j'ai tout gardé.
Tu fais semblant, je ne peux tricher.
Tu as la haine, je m'en imprègne.
Tu as le mal de vivre, j'ai le mal-être.
Tu as construit sur un champ de ruine, je cimente mes blessures.
L'indifférence vous dérange, elle vous trompe, l'intérieur est autre. 
Vous vous fiez à ce qui vous arrange, l'erreur est irréparable. 
Vous la fuyiez dans le mensonge, quitte à piétiner davantage, quitte à refaire les mêmes bêtises. 
Vous avez oublié de grandir avant de construire, j'ai tout envie de détruire. 
Je ne peux rester indifférente, je dois faire avec.
Comment accepter cet amas de pierre sans se butter ? 
Comment vivre sereinement quand ton intérieur est en furie ?
Votre silence cache le mensonge, votre colère ne fait que l'accroître.
Je passe à côté la tête baissée, je suis imprégnée de vos maux.
Je suis une gêne en votre présence, je suis cette chose qui vous dérange.
Qu'est-ce que je fous là parmis vous ?

Rédigé par Sév

Publié dans #Vous Autres

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C
ce texte est trés beau, et trés triste aussi ;-(<br /> je vais me mettre à beaucoup lire, j'ai besoin d'avoir une meilleur compréhension du litéraire, il ya quelques détails qui doivent m'échaper !
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S
Bonne route.                       
D
Tempête intérieurle vent souffle vers l'extérieuralorsdéploie tes ailes ~ Sèvrentre à la maison
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S
Va où le vent te mène.                    
L
chacun a sa place sur terre. ce nest pas parce que ce qui tentoure ne te correspond pas que tu nas rien a faire la ... au contraire cette différence est une force....
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S
Oué.                                    
A
Extra terrestre, peut-être mais des sentiments qui sont bel et bien celle d'une terrestre.Bises, bonne soirée!Alrisha
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S
Soirée bonne.                              
J
Ça te monte, dans les veinesComme un venin de murèneÇa t'écorche et ça t'emmèneÇa ronge les figures de styleÇa rend fiévreux les tranquillesÇa épargne les imbéciles LA HAINE Ça surtend profond les fibresÇa use mais tu restes libreC'est perfide chez les bourgeoisChez qui ça ne se dit pasMême si elle est souterraineC'est tordu, vulgaire et lourdC'est laid, obsédant et blêmeMais c'est la vérité mêmeC'est la sœur de la révolteLa mère des révolutionsC'est le couteau de Danton LA HAINE C'est tellement tendu parfoisQu'on ouvrirait bien les brasPour que ça cesseMais ça monte dans tes veinesComme un venin de murèneII faut bien que tu la traînes TA HAINE Ma frangine des matins froidsJ'te réveille pour te dire çaMais tu sais, il n'y a que toiQUE J'AIME. 
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S
Il est l'heure d'aller se pieuter.