Propriété Privée
Publié le 6 Août 2007
Si tu t'approches, gare à toi, tu risques de te prendre un râteau. Je suis bien tranquille dans mon coin et paf, tu t'amènes et de plus je dois être à
ta disposition. Je ne peux pas là, j'ai mille et une chose à ruminer et je n'ai pas besoin de toi pour cette activité. Boum ! Le questionnaire me tombe dessus : "Qu'est-ce que tu fais ? Tu diales
avec qui ?" J'ai des comptes à rendre, la galère. L'agacement m'envahit, respiration profonde, j'essaie de me calmer. Et voilà, que ça continue, les questions s'enchaînent. Vive la touche
ignorée.
J'ai l'impression d'être une détraquée. Chaque fois que je vois une fenêtre s'ouvrir, j'ai cette image que le contact me saute dessus et me plaque sur le mur avec son poing levé sur ma face pour me ruer de question. Si je l'ignore pas je vais m'énerver sur lui, devenir agressive. Il ne va rien comprendre à ce qui lui arrive et soit on va se tirer le chignon comme des malades, soit il finira par se barrer.
Par la suite, je serais rongée de regrets, de culpabilité et je finirais par me maltraiter à mon tour. Je trouverais des tas d'excuses pour ne pas aller le voir ou le retrouver. Si tu crois que je vais faire le toutou même après avoir été un monstre à ton égard tu te trompes. J'ai du mal à accepter cette fille en moi qui est rancunière, même si j'ai tort, je ne retourne pas en arrière. De toute façon la solitude me fait pas peur et je préfère encore une fois me dire : "Bien fait pour ta face ma fille, tu le mérites".
Je vais rarement voir les gens de moi-même, c'est eux qui viennent me voir. J'ai toujours cette impression de déranger, il m'est impossible de franchir le pas. Je ne peux même pas envisager aller trouver l'autre pour lui demander quoi ce soit. Je me débrouille seule quitte à y laisser ma peau. Je suis maso dans les relations humaines, j'aime me prendre des murs ou allumer la mèche. Il y a une autre partie de moi qui aimerait changer ce manège infernal et l'autre qui se refuse à tout changement.
J'ai l'impression d'être une détraquée. Chaque fois que je vois une fenêtre s'ouvrir, j'ai cette image que le contact me saute dessus et me plaque sur le mur avec son poing levé sur ma face pour me ruer de question. Si je l'ignore pas je vais m'énerver sur lui, devenir agressive. Il ne va rien comprendre à ce qui lui arrive et soit on va se tirer le chignon comme des malades, soit il finira par se barrer.
Par la suite, je serais rongée de regrets, de culpabilité et je finirais par me maltraiter à mon tour. Je trouverais des tas d'excuses pour ne pas aller le voir ou le retrouver. Si tu crois que je vais faire le toutou même après avoir été un monstre à ton égard tu te trompes. J'ai du mal à accepter cette fille en moi qui est rancunière, même si j'ai tort, je ne retourne pas en arrière. De toute façon la solitude me fait pas peur et je préfère encore une fois me dire : "Bien fait pour ta face ma fille, tu le mérites".
Je vais rarement voir les gens de moi-même, c'est eux qui viennent me voir. J'ai toujours cette impression de déranger, il m'est impossible de franchir le pas. Je ne peux même pas envisager aller trouver l'autre pour lui demander quoi ce soit. Je me débrouille seule quitte à y laisser ma peau. Je suis maso dans les relations humaines, j'aime me prendre des murs ou allumer la mèche. Il y a une autre partie de moi qui aimerait changer ce manège infernal et l'autre qui se refuse à tout changement.