Déluge De Maux
Publié le 19 Août 2007
Difficile d'agir dans la peur, les pensées se figent, les membres sont paralysés, le corps est crispé. Toujours être sur ses gardes, par la peur de
l'autre mais, aussi de soi. La hantise que tout bascule vers le non-contrôle, là où tout devient gris, toutes les portes extérieures se ferment. La situation est incompréhensive, elle a chavirée si
vite...
Malgré les répétitions, impossible de rester indifférente. Les mots volent de partout, ils sont d'une tel violence qu'ils te tiraillent comme des milliers de balles. Ton intérieur est fusillé, la douleur écartèle tous tes membres. Tu sens une partie de toi qui s'échappe. J'ai oublié ses mots, mais leur contenance est toujours présente, c'est ancré à l'intérieur.
Tu ne ressors pas de ses situations neutres, tu avales ta rancoeur, tu espères que demain sera meilleur, tu espères toujours mais, tu sais que rien ne changera.
Pas la peine d'essayer de tout comprendre, c'est un sacré bordel, le mensonge y a mis son grain de sel. Entre tes espérances et ceux qui veulent s'en convaincre, tu finis par culpabiliser, te demander si tout ceci tu ne le mérites vraiment pas.
Tu aimerais que ça change et en même temps, tu es là, tu ne peux faire autrement que de laisser passer tout ce déluge. Tu ne peux que rester figée, à attendre, à entendre et à toi de faire en sorte d'avoir les épaules assez solides et de tenir bon.
Je ne peux pas perdre pieds, ça serait leur donner raison. Je ne peux pas laisser mes faiblesses apparaître. Je ne peux pas être moi et en meme temps je me dois de savoir remonter à la surface à temps. Je me malmène comme eux me malmènent, la boucle est bouclée.
Malgré les répétitions, impossible de rester indifférente. Les mots volent de partout, ils sont d'une tel violence qu'ils te tiraillent comme des milliers de balles. Ton intérieur est fusillé, la douleur écartèle tous tes membres. Tu sens une partie de toi qui s'échappe. J'ai oublié ses mots, mais leur contenance est toujours présente, c'est ancré à l'intérieur.
Tu ne ressors pas de ses situations neutres, tu avales ta rancoeur, tu espères que demain sera meilleur, tu espères toujours mais, tu sais que rien ne changera.
Pas la peine d'essayer de tout comprendre, c'est un sacré bordel, le mensonge y a mis son grain de sel. Entre tes espérances et ceux qui veulent s'en convaincre, tu finis par culpabiliser, te demander si tout ceci tu ne le mérites vraiment pas.
Tu aimerais que ça change et en même temps, tu es là, tu ne peux faire autrement que de laisser passer tout ce déluge. Tu ne peux que rester figée, à attendre, à entendre et à toi de faire en sorte d'avoir les épaules assez solides et de tenir bon.
Je ne peux pas perdre pieds, ça serait leur donner raison. Je ne peux pas laisser mes faiblesses apparaître. Je ne peux pas être moi et en meme temps je me dois de savoir remonter à la surface à temps. Je me malmène comme eux me malmènent, la boucle est bouclée.